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10/05/2022
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Le Cyber World Cleanup Day (CWCUD) est une action qui vise à atteindre les mêmes types d’objectifs que les opérations de nettoyage des plages. Elles constituent des exemples de la manière dont les gens peuvent s'impliquer pour la préservation de l’environnement. Les déchets électriques et électroniques, ou "e-déchets", constituent l'un des flux de déchets dont la croissance est la plus rapide au monde.
La majorité des déchets électroniques proviennent actuellement des entreprises, des bureaux, des sites industriels et ou encore des écoles. Mais on en trouve également beaucoup au sein des ménages.
Quel est le rôle du Cyber World Cleanup Day ? Et quel est l'impact de cette journée internationale sur le comportement des citoyens vis-à-vis de la gestion des déchets électroniques ?
Cet événement a lieu en mars chaque année en France, en Belgique et en Suisse.
Le #CyberWCUD2022 a eu lieu le 19 mars 2022. La prochaine édition se tiendra le 18 mars 2023.
Particuliers, entreprises, associations, collectivités… Chacun peut participer au CyberWCUD et organiser une opération de nettoyage des données.
L'objectif principal de cet événement est d'amener un maximum d'individus à travers le monde à améliorer leur hygiène et leur sobriété numériques. Dans le cadre de cette initiative, les participants sont invités à effectuer quelques tâches simples.
Voici quelques exemples d’actions encouragées lors du Cyber World Cleanup Day :
Le Cyber World Cleanup Day a vu le jour en 2020. Il s’agit d’un projet conjoint du World CleanUp Day France et de l'Institut du Numérique Responsable.
Le but est simple : permettre à tous les utilisateurs de nettoyer leur empreinte environnementale numérique. Grâce à la collaboration entre l'Institut du numérique responsable et le World CleanUp Day France, dirigé actuellement par Kévin Guérin, le CyberWCUD veut développer une résonance particulière et favoriser la sensibilisation aux préoccupations du numérique responsable par l'action.
Le 3e samedi du mois de mars est ainsi devenu le Cyber World Cleanup Day, un événement annuel. L'association internationale Let's Do It, s'occupe désormais de promouvoir l'événement. Elle se charge de la promotion au niveau mondial sous le nom de Digital Cleanup. L'effort français est un précurseur dans ce domaine. Il préfigure un changement de paradigme dans la vision de la problématique et sa prise en considération par la société civile.
À partir de 2023, le CWCUD deviendra le Digital CleanUp Day. Cela permettra de faire mieux connaître l'événement à l'échelle mondiale et d'accroître la participation.
En premier lieu, l'objectif du CWCUD est de sensibiliser le grand public au rôle que joue la technologie numérique dans le réchauffement de la planète.
Voici un exemple de pratique non vertueuse qui nous concerne tous : le fait d'avoir beaucoup de données stockées sur nos appareils numériques. Cela réduit leur durée de vie et incite à la fabrication et à l’achat de nouveaux appareils avec davantage de capacité de stockage.
En prenant conscience de la quantité de données conservées sur nos appareils électroniques comme nos ordinateurs, nos smartphones et ainsi que nos serveurs, nous réalisons également l'importance des volumes de données échangées. Sont-elles toutes nécessaires ? N’est-il pas possible de réduire le trafic réseau en partageant seulement les données réellement utiles ? Le CyberWCUD veut aider les participants à prendre conscience de ces préoccupations et à agir en leur fournissant les outils nécessaires pour améliorer leurs usages. Il est par ailleurs possible de réduire la fréquence de remplacement des équipements en entretenant correctement nos appareils numériques.
Selon les estimations actuelles, les équipements numériques consomment 10 % de l’électricité mondiale, et c’est sans compter l’impact environnemental lié à leur fabrication. Parallèlement, l'industrie numérique est responsable de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (CO2). Sensibiliser au problème des déchets numériques, mais aussi mobiliser le public à la dépollution des données et des équipements numériques, c'est l'objectif de la Journée mondiale du nettoyage qui a réalisé cette année une nouvelle édition du CWCUD.
Le Cyber WCUD recommande deux pistes d'action.
La première s'appelle CyberCleanUp Data. Elle consiste à nettoyer les données, les images, fichiers et programmes qui sont sauvegardés dans les clouds, sur les équipements numériques, ainsi que sur les serveurs et autres terminaux numériques (tablettes, disques durs externes…)
La seconde action se nomme CyberCleanUp Equipments. Elle se consacre au recyclage des déchets électroniques.
Cette action encourage les participants à rassembler les équipements numériques qui ne sont plus utilisables ou bien qui ont été sous-utilisés afin de les recycler ou de les reconditionner. Il peut s’agir de :
Dans le cadre de la responsabilité élargie du producteur (REP) pour les équipements électriques et électroniques (EEE), l’État a accordé des agréments à des éco-organismes comme Ecologic et e-dechets. Ces éco-organismes sont des entreprises à but non lucratif. Ils sont investis d’une mission d’utilité publique. En effet, ils ont pour vocation de gérer la fin de vie des équipements électriques et électroniques qui deviennent alors des déchets d’équipements électriques et électroniques. On utilise le sigle DEEE ou D3E. Ecologic et e-dechets se sont associés au Cyber World CleanUp Day car ils poursuivent des objectifs communs.
Ecologic et e-dechets sont des partenaires privilégiés pour l’action CyberCleanUp Equipments. Pour cela, ils aident les organisateurs d’actions de collecte d’équipements électroniques dans le cadre du CyberWCUD. Concrètement, ils interviennent avant et après le CyberWCUD.
Avant l’événement, e-dechets fournit des box de collecte “GSM Box” ou “WEee TRI Box”. Comme leur l’indique, chaque box est destinée à collecter des types d’appareils différents. Les équipements électriques et électroniques collectés lors du CyberWCUD sont déposés dans ces box.
Après le CyberWCUD, l’organisateur de l’événement se tourne alors vers Ecologic. L’organisateur va déclarer via un formulaire en ligne les caractéristiques des équipements collectés :
Suite à cette déclaration, Ecologic va organiser l’enlèvement de ces appareils. C’est-à-dire qu’un opérateur va se déplacer avec les outils de transport adéquats (selon les éléments déclarés) pour venir récupérer les appareils collectés lors du CyberWCUD.
Sachez que l’enlèvement est gratuit dès lors que le poids total des appareils collectés atteint les 250 kg.
Enfin, Ecologic va acheminer ces équipements :
03/05/2022
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Citoyenneté et déchets électriques, ces deux notions n’ont, a priori, rien à voir l'une avec l’autre. Et pourtant, si la collecte des déchets d’équipements électriques et électroniques ménagers (DEEE ou D3E) est réglementée, sa généralisation fait appel à notre devoir de citoyen.
Dans ce contexte, comment concilier citoyenneté et déchets électriques ? Comment mettre l’une au service de l’autre ?
Dans ce but, une idée innovante propose de lier citoyenneté et déchets électriques en collectant ces derniers grâce à l’intermodalité des transports publics, et notamment des tramways en zone urbaine. Lisez cet article pour découvrir cette initiative unique en son genre.
Les déchets d’équipements électriques et électroniques sont aussi appelés DEEE ou encore D3E. Mais que sont-ils exactement ?
Le domaine des D3E très vaste. Ce sont tous les appareils qui fonctionnent grâce à l’électricité ou grâce à des champs magnétiques. Nous en utilisons tous, tous les jours. Il peut s’agir d’équipements électroniques comme les ordinateurs, les smartphones, les imprimantes. Sans oublier les consommables afférents : cartouches d’encre, piles, ampoules… Il peut également s’agir d’appareils d’électroménager, de bricolage ou de jardinage ou encore de chauffage ou de loisirs.
Ils sont classés en 7 catégories depuis 2018 :
Au vu des exemples cités précédemment, il est aisé de se rendre compte que la gestion des déchets électriques et électroniques (DEEE) est une préoccupation majeure de notre société.
En effet, les EEE et donc les DEEE sont omniprésents dans nos vies, à la fois notre vie personnelle et notre vie professionnelle
Les déchets qui ne sont pas correctement éliminés constituent une menace importante pour l'environnement. Des composants (tels que des particules de plastique et certains autres composés) sont libérés dans l'environnement lors de la décomposition, ce qui constitue un risque de pollution avéré. Dans la nature, ces composants restent pendant des périodes plus ou moins longues. En raison de leur composition et d'autres caractéristiques, certains déchets se classent comme dangereux. En effet, ils présentent un risque particulier pour les personnes ou l'environnement. Ils peuvent notamment contenir des métaux lourds comme le plomb, le cadmium ou le mercure. Ils peuvent également contenir des hydrocarbures, combustibles ou
facilement inflammables, voire explosifs.
Les particuliers comme les entreprises produisent des DEEE.
À ce jour, la réglementation européenne a imposé des normes de collecte des DEEE importants concernant les professionnels.
En revanche, pour les particuliers, recycler ses DEEE relève encore de la bonne volonté et de la pratique individuelle. En effet, il n’y a pas de sanction concernant un particulier qui ne recyclerait pas correctement un DEEE. Aujourd’hui, rien ne vous interdit, si ce n’est la morale, de jeter un vieil appareil électrique à la poubelle “classique”.
Et pourtant de nombreux dispositifs et circuits de recyclage existent. Les entreprises qui fabriquent ou fournissent des équipements électriques ont l'obligation de financer la collecte de leurs produits après usage. Cette obligation vient de la directive sur les déchets d'équipements électriques et électroniques, qui stipule que les producteurs doivent financer la collecte des DEEE en fonction de leur part de marché. On appelle cela la REP, la responsabilité élargie du producteur. Mais le taux de recyclage des DEEE demeure insuffisant au regard des enjeux. La France pourrait d’ailleurs ne pas attendre les objectifs de recyclage fixés par l'union européenne pour 2022.
Il est impératif de comprendre comment il est possible d’associer citoyenneté et déchets électriques. Comment la gestion des DEEE peut être améliorée grâce à des actions citoyennes individuelles. En effet, la citoyenneté est un élément clé pour une bonne gestion des déchets. C’est grâce à des actions visant à sensibiliser les citoyens à leur responsabilité dans le recyclage des D3E qu’il est possible d'augmenter significativement leur niveau de participation aux programmes de recyclage.
Même si, depuis quelques années, la question et le recyclage des DEEE ont pris de l'importance, il reste encore beaucoup à faire et notamment encourager la citoyenneté, c'est-à-dire la participation active des particuliers à la gestion de leurs propres déchets.
Une approche, basée sur l'intermodalité et la citoyenneté, pourrait favoriser cette activité.
En effet, le manque de différenciation des acteurs réels et l'absence d'une vision globale du traitement et du recyclage DEEE représentent les deux problèmes les plus difficiles de la gestion des DEEE.
La réponse proposée à ces problèmes est de considérer un ensemble d'acteurs ayant des rôles différents dans la gestion des DEEE, qui peuvent utiliser leur complémentarité pour atteindre un objectif commun : associer citoyenneté et déchets électriques. Cette approche s'appuie sur les connaissances issues de la recherche en logistique environnementale et en développement durable. Elle repose principalement sur une analyse systémique du problème : chaque acteur doit être conscient de son rôle afin d'assumer ses responsabilités. Mettre l'intermodalité et la citoyenneté au service de la
gestion des déchets électriques et électroniques.
Des étudiants de l'Université Lyon 2 ont planché sur cette problématique dans le cadre d’une Master Class sur la mobilité à l’initiative de l’AFT, l’association pour le développement de la formation professionnelle Transport et Logistique. De ce projet sont nées plusieurs propositions pour un urbanisme et qui mutualise les infrastructures et mobilise les personnes tout au long de la chaîne de transport. Le projet de l'équipe gagnante, intitulé "Citizen’s reverse logistic" vise à encourager le grand public à apporter les DEEE à des points de collecte locaux via des vélos-cargos. Il s’appuie sur le concept de "placer l'intermodalité et la citoyenneté au service de la gestion des déchets d'équipements électriques et électroniques”. Ceux-ci seraient ensuite transportés par tram-fret vers des centres de tri situés à l'extérieur de la ville.
Source : Le site Actu-transport-logistique.
Les systèmes intermodaux sont conçus pour faciliter les actions individuelles, notamment celles des consommateurs qui peuvent facilement déposer les équipements électriques et électroniques hors d’usage dans leur ville.
La citoyenneté et les systèmes intermodaux sont deux leviers stratégiques et complémentaires pour promouvoir une consommation plus responsable des équipements électriques et électroniques, notamment en facilitant la collecte des anciens appareils. En même temps, chaque système contribue à améliorer l'autre.
Le principe des systèmes intermodaux consiste à collecter tous les déchets d'un territoire, ou d'une partie d'un territoire, pour les recycler ou les démanteler. Les systèmes intermodaux reposent sur trois piliers :
● Un système d'information, de formation et de mobilisation des citoyens ;
● Un réseau de points de dépôt situés dans des lieux faciles d'accès, dans les commerces de proximité ou les collectivités ;
● Un centre de tri professionnel.
L'intermodalité est ainsi une condition essentielle à une bonne gestion des déchets. En effet, en assurant la coordination entre les acteurs impliqués dans le processus, elle permet d'améliorer l'efficacité des opérations de collecte et de recyclage.
14/04/2022
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Ecologic, éco-organisme agréé par l’État pour organiser la collecte, la dépollution et la valorisation des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE) a renouvelé en 2021 son partenariat avec l’AFM-Téléthon, l’association caritative de malades et de leurs familles qui combattent les maladies génétiques rares.
Cette mobilisation « Recycler, c’est aider la recherche médicale » engageant les entreprises, les institutions et leurs collaborateurs s’inscrit chaque année dans une démarche RSE et de solidarité à fort impact environnemental.
Par cette opération Ecologic s’est engagé à transformer des kilos de DEEE en dons financiers. Tous les 100 kilos de déchets électriques et électroniques collectés en entreprise, 25€ ont été fléchés vers l’AFM-Téléthon. Pour chaque box de quinze kilos de téléphone mobiles usagés, c’est une somme de 15 € qui a été allouée.
Cette année plus de 123 tonnes de déchets ont été rassemblées dont 1 290 kilos de téléphones portables usagés, soir environ 6 000 téléphones portables ! Ceux-ci seront triés par les Ateliers du Bocage et 15% d’entre eux, une fois remis en état, seront revendus dans des boutiques solidaires ou confiés à des associations d’insertion pour lutter contre la fracture numérique.
En trois mois, d’octobre à décembre, 32 000 € ont été collectés au profit de la recherche médicale. Pas moins de 58 entreprises, administrations ainsi que leurs collaborateurs ont ainsi rejoint le mouvement. Une mobilisation supérieure à l’année précédente pour laquelle Ecologic remercie les acteurs !
Ce partenariat avec l’AFM-Téléthon est renouvelé chaque année depuis neuf ans. Depuis sa mise en place, 200 000 € ont été remis pour soutenir les missions de l’association : guérir et réduire le handicap généré par les maladies neuromusculaires et les maladies génétiques rares lourdement invalidantes.

Rendez-vous pour la dixième édition en 2022 ! Contactez-nous pour y participer.
05/04/2022
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Les déchets électriques et leur bonne gestion constituent l’un des enjeux les plus importants pour l’avenir écologique de l’humanité.
En France, l’État travaille à sensibiliser et responsabiliser les entreprises sur le sujet. Pour cela, il accorde des aides à certains projets innovants en matière de collaboration locale pour la collecte et le traitement des déchets électriques.
Nous connaissons tous désormais la problématique des gaz à effet de serre et du dérèglement climatique.
D’autres enjeux existent aussi. Des enjeux directement liés aux activités humaines. Mais ils demeurent encore trop méconnus ou sont appréhendés de façon nébuleuse par le grand public ou les entreprises.
Celui des déchets électriques est l’un des principaux enjeux. Mais son importance n’est réellement considérée que depuis quelques années.
Savez-vous que plus de trois millions de data centers fonctionnent sans interruption dans le monde ?
La circulation d’informations à l’échelle planétaire constitue déjà, à elle seule, un facteur colossal de pollution. Ces centres de données représenteront au moins 10 % des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050, d’après le GIEC.
Avec l’information véhiculée par l’internet arrive naturellement la question des équipements, et donc des déchets électriques.
Le bilan connu est si lourd qu’il est difficile de se le représenter. Comme souvent lorsque l’on chiffre la pollution mondiale. Le seul domaine de l’informatique aurait produit plus de 4,7 millions de tonnes de déchets au niveau mondial durant l’année 2020, à en croire les chiffres publiées par l’ONU.
L’humanité dans son entier subira, à terme, les conséquences de la pollution générée par les déchets électriques. Mais aujourd’hui, ce sont surtout les populations les plus pauvres qui sont les premières à devoir affronter le phénomène. Et ce aux deux extrémités de l’existence des appareils électriques.
En effet, en amont, les ressources sont produites pour partie dans des conditions sanitaires et environnementales désastreuses. Citons notamment les fameux métaux rares utilisés notamment en informatique.
En aval, les déchets électriques échouent massivement (plus de 80%) dans des pays en voie de développement. Des populations entières arpentent alors les décharges pour récupérer et revendre les divers matériaux.
Ce sont ainsi plus de 30 millions de personnes qui sont exploités pour effectuer ce travail dangereux. Près de deux tiers d’entre eux sont des enfants. Les conditions sanitaires y sont extrêmement dégradées. Des produits chimiques hautement dangereux et polluants sont omniprésents.
La question du traitement des déchets électriques est donc un enjeu essentiel, que les pouvoirs publics commencent à prendre en main.
Le secrétariat d’État chargé de l’économie sociale et solidaire a mis en place un nouveau dispositif en 2021. Il constitue une parfaite illustration des efforts désormais consentis pour favoriser une gestion responsable des déchets électriques.
Les pouvoirs publics s’efforcent en effet de stimuler les initiatives et de responsabiliser au maximum les acteurs locaux dans la prise en charge de chantiers très divers, dont fait partie le traitement des déchets issus du marché électrique et informatique.
Plusieurs Pôles Territoriaux de Coopération Économique (PTCE) ont été sélectionnés pour bénéficier d’un soutien de l’État. L’aide financière se porte à la hauteur de 100 000 € sur deux ans. Cette durée est éventuellement extensible à trois ans. Le secrétariat d'État chargé de l'économie sociale et solidaire a publié la liste des 15 lauréats le 25 novembre 2021.
Les PTCE sont des acteurs locaux coopérant sur un projet commun d’intérêt collectif via la mutualisation de leurs moyens.
Parmi les 107 projets ayant fait l’objet d’une candidature en 2021, 15 bénéficient donc désormais d’un soutien financier.
À noter que les PTCE non reçus, mais ayant présenté des projets solides, ont été invités à candidater à nouveau en 2022. L’objectif de l’État est avant tout de stimuler et d’encourager les initiatives.
En effet, cette aide a vocation à devenir annuelle. L’objectif affiché est bel et bien de créer une émulation sur le long terme.
Le site du ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance indique ainsi que les dossiers peuvent être déposés tout au long de l’année et que le financement sera maintenu au même niveau en 2022.
La démarche n’est évidemment pas le fruit du hasard. Elle est la conséquence de la nécessité que représente dorénavant la gestion des déchets électriques et de leurs conséquences écologiques dans le circuit économique global.
Elle incarne également parfaitement la place de plus en plus importante occupée par les acteurs territoriaux et les moyens à la fois légaux et financiers qui leur sont accordés du fait de leur connaissance avancée des problématiques locales.
Plutôt que de déchets électriques, on parle en réalité plus volontiers de déchets d’équipements électriques ou électroniques : DEEE ou D3E.
De la même façon que d’autres déchets plus courants et plus communs (papier, verre…), ceux-ci sont catégorisés afin d’en rationaliser et d’en organiser au mieux le recyclage.
Les onze catégories ainsi définies permettent de lister efficacement les équipements, dans le but d'en faciliter le recyclage DEEE.
En plus des coups de pouce proposés par l’État, le recyclage des DEEE est largement devenu une affaire professionnelle qui peut et doit être déléguée à des structures spécialisées.
Ce n’est pas un hasard si, parmi les 15 lauréats et leurs projets divers (projet de rénovation de bâtiments dans le Grand Est, projet de coopération médico-sociale en Normandie...), tous ont un point commun. En effet, ils mettent en avant la coopération d’acteurs territoriaux en vue d’une meilleure exploitation des ressources et d’une pratique raisonnée de certaines activités.
Prenons un exemple. Le Pôle Territorial de Coopération Économique du Gâtinais Montargois est l’un des PTCE qui va recevoir une enveloppe de 100 000 €. Le collectif CI & EL regroupe 13 acteurs du territoire local. Il propose d’organiser la réparation ou le recyclage des déchets électriques dans la région Centre.
Prolonger la durée de vie des appareils apparaît en effet comme étant aussi important que le savoir-faire qui consiste à maîtriser leur recyclage.
Cette initiative illustre à la perfection un enjeu du futur : celui de la gestion des déchets en général et des déchets électriques en particulier.
L’enjeu est même double pour les déchets électriques :
Mieux qu’un avenir certain, la question du traitement des déchets électriques est donc un avenir nécessaire.
En la matière, l’État est depuis longtemps impliqué via les éco-organismes. Ce sont des sociétés privées, mais dont l’utilité avérée leur permet de bénéficier d’un agrément.
L’un des plus anciens (agréé depuis 2006) et des plus actifs est Ecologic. Et son service e-dechets pour les DEEE est un bon exemple. Cet acteur est un intermédiaire incontournable et efficace. Il fournit aux entreprises un service de prise en charge de leurs DEEE. La prestation va de l’enlèvement des D3E à la valorisation des composants issus du recyclage de ces matériaux.
De manière plus générale, le recyclage des déchets électriques représente un majeur pour l’État.
Si l’enveloppe consacrée aux PTCE par le secrétariat d’État chargé de l’économie sociale et solidaire n’est qu’un exemple, il illustre cependant parfaitement une tendance de fond qui se renforce chaque année.
16/03/2022
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Une aide pour la réparation des équipements électriques a été votée dans le cadre de la loi anti-gaspillage. Que dit cette loi ? Quand ce coup de pouce réparation va-t-il être mis en place ? Comment va-t-il fonctionner ?
Toutes les réponses sont dans cet article.
Un fonds de réparation visant à inciter les particuliers à la réparation de leurs équipements électriques est inclus dans la loi Agec, votée au début de l’année 2020. Ce dispositif doit prendre en charge une partie des frais liés à la réparation, sous la forme d’un montant forfaitaire.
Ce sont les éco-organismes agréés, comme e-dechets (un service d’Ecologic), qui sont chargés de gérer la fin de vie des équipements électriques et électroniques et qui vont financer cette mesure.
La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire veut être une loi qui fait évoluer le quotidien des consommateurs et des producteurs.
L’objectif poursuivi est l’accélération du changement de modèle de production, mais aussi de consommation pour faire diminuer les déchets, préserver les ressources naturelles de notre planète, sa biodiversité et lutter contre le réchauffement climatique.
Pour cela, il faut une transformation en profondeur de notre économie.
Aujourd'hui, notre système économique est linéaire : produire, consommer puis jeter.
Demain, notre système économique devra être circulaire : éco-concevoir, produire, consommer, recycler, valoriser les déchets et recommencer.
Cette loi anti-gaspillage pour une économie circulaire comporte ainsi 130 articles permettant de lutter contre le gaspillage sous toutes ses formes.
En effet, la mise en œuvre de l’aide pour la réparation des équipements électriques a pris du retard.
Depuis deux ans, des discussions sont en cours. Des contestations venant des associations environnementales au sujet de sa dotation ont ralenti son implémentation sur le terrain.
Néanmoins, elle devrait entrer en fonction avant la fin 2022.
D’ici là, les réparateurs devront alors être labellisés par les éco-organismes pour le lancement de ce coup de pouce réparation.
Au niveau du fonctionnement de cette aide pour la réparation des équipements électriques : ce sont les réparateurs qui avanceront le montant du forfait qui leur sera ensuite remboursé par l’éco-organisme. Mais le montant du forfait n’est pas encore déterminé, car c’est sur ce point que portent les contestations.
En revanche, le montant du fonds est fixé à 20 millions d’euros pour 2022. Un plan de développement progressif annuel va porter le montant de ce dispositif à 102 millions d’euro en 2027.
Les catégories d'équipements prises en charge dans ce coup de pouce seront élargies au fil des ans. Le détail des équipements concernés par cette aide pour la réparation des équipements électriques est encore en discussion.
16/03/2022
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En 2022, la Semaine de l’Économie Social et Solidaire à l’École a lieu du 28 mars au 2 avril, sur tout le territoire français.
Il s’agit d’un événement organisé chaque année par trois organisations :
Le but de cette semaine est de promouvoir l'Économie Sociale et Solidaire (ESS) au sein des établissements scolaires. Pour cela, cet événement propose un cadre aux équipes éducatives dans lequel elles peuvent inscrire diverses manifestations à destination de leurs élèves pour faire découvrir et mettre en valeur l’ESS.
La semaine de l'Économie Sociale et Solidaire à l'École existe depuis 2017.
L’Économie Sociale et Solidaire porte en elle les enjeux du développement de la société de demain.
C’est pourquoi la semaine de l’ESS tend à promouvoir les valeurs de l’ESS auprès des futurs citoyens de notre pays.
Ces principes fondateurs sont notamment la citoyenneté, la coopération, la démocratie et la solidarité.
Pour cela, la semaine de l’ESS vise à faire découvrir l’entrepreneuriat collectif et à faire vivre ces valeurs en classe au travers de ces quatre axes fondamentaux :
La loi dite Hamon du 31 juillet 2014 stipule que « l’Économie Sociale et Solidaire est un mode d’entreprendre et de développement économique adapté à tous les domaines de l’activité humaine auquel adhèrent des personnes morales de droit privé ».
De nombreuses manifestations peuvent être organisées pour les élèves telles que :
14/03/2022
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La journée mondiale du recyclage 2022 a lieu le 18 mars. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Pourquoi cette journée a-t-elle été créée ? Qui est concerné ?
Lisez cet article pour devenir incollable sur la journée mondiale du recyclage.
La journée mondiale du recyclage est l'occasion annuelle de rappeler que chaque être humain, chaque organisation a un rôle à jouer dans la conservation et la préservation des ressources. Citoyens, élus, aménageurs, professionnels… ont ainsi l'opportunité de réinventer, reconstruire, repenser l'avenir des territoires en adoptant des pratiques plus éthiques.
La réflexion actuelle sur le recyclage met en exergue une problématique écologique majeure, car la production de nouveaux matériaux est un enjeu essentiel. En réutilisant des matériaux existants, cela constitue une économie essentielle d'énergie et une diminution du volume résiduel de déchets.
Saviez-vous par exemple que 75 % des emballages ménagers que nous utilisons sont produits à partir de matériaux recyclés ?
Le « Recycling Day » a été célébré pour la première fois en 1994 aux États-Unis. Son principal objectif était alors de promouvoir la consommation de produits fabriqués à partir de matériaux recyclés.
Cette journée est par la suite devenue une journée « mondiale », en 2018, le 18 mars pour être exact.
C'était une initiative du Bureau of International Recycling (BIR) qui s'est rapidement étendue à travers le monde pour présenter les enjeux majeurs du recyclage.
En France, c’est la Fédération Professionnelle des Entreprises du Recyclage (FEDEREC) qui mène une campagne massive d'information et de sensibilisation pour cette journée mondiale du recyclage.
La Journée Mondiale du Recyclage, vendredi 18 mars 2022, est l'occasion de revenir sur #LesBonnesHabitudes en matière de tri et de recyclage ainsi que sur les avancées prévues de la législation anti-gaspillage pour une économie circulaire.
Le 11 janvier 2021, le Ministère de la Transition Écologique, l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et les éco-organismes agréés ont lancé la campagne #LesBonnesHabitudes.
Cette campagne a pour vocation de promouvoir et encourager la mise en place des 3R : Réduire, Réutiliser, Recycler.
L'objectif est d'aider les Français à progresser vers une consommation plus responsable, en adoptant de bonnes habitudes de réduction des déchets, de réutilisation de leurs affaires et de gestes de tri pour permettre un recyclage efficace.
Pour qu'un déchet redevienne une ressource, il doit être trié et collecté. Le tri des déchets donne véritablement la possibilité aux produits et matériaux en fin de vie d'être recyclés pour une seconde vie. Certaines ressources sont par ailleurs traitées pour éviter tout risque de contamination.
Tous ces déchets suivront ensuite le cercle vertueux du recyclage et de la valorisation.
Voici comment certains produits sont triés et recyclés :
14/03/2022
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Au sein de France Relance, un plan d'aide à la relance de la construction durable, a été voté en septembre 2021 pour s'étaler sur plusieurs années.
Suite à l'arrêt brutal de l’économie en raison de la crise sanitaire, le gouvernement français a mis en place depuis septembre 2021, un plan spécial de relance économique d'un montant de 100 milliards d'euros, appelé France Relance.
Au sein de ce plan, une aide à la relance de la construction durable, appelée ARCD, a été votée.
Ce plan apporte un soutien spécifique aux collectivités territoriales en accompagnant les élus impliqués dans le financement de leurs investissements et de leurs projets structurants visant à améliorer le cadre de vie de leurs populations.
Ce plan a succédé à l’aide aux maires bâtisseurs.
Les objectifs sont au nombre de deux.
1 - Produire davantage de logements
Les villes sont soutenues dans leurs efforts de construction en recevant des aides financières pour développer les équipements publics et améliorer le cadre de vie de leurs habitants. Ces équipements urbains sont nécessaires à l'accueil de nouveaux habitants.
Cette aide accélère également le processus de reconstruction.
2 - Lutter contre l’artificialisation des sols
Il s'agit d'appuyer la relance de la construction durable en favorisant la sobriété foncière. Cela implique une meilleure utilisation du foncier déjà construit ou appelé à l’être, avec un objectif de “zéro artificialisation nette” pour limiter la consommation d’espace.
Par ailleurs, ce dispositif est ainsi conforme à la priorité « sans maillage » fixée par le Gouvernement. En effet, en apportant un soutien financier conditionnel aux projets économes en foncier, les aides au redémarrage de la construction durable favoriseront la réduction de la consommation d'espace et contribueront ainsi à l'objectif d'économie d'espace de l'État.
Cette politique publique s’inscrit dans un cadre dans lequel chaque construction doit veiller à une utilisation rationnelle des ressources et à une valorisation et un réemploi des déchets, quels qu’ils soient : de construction, de consommation ou encore les déchets DEEE.
Les communes sont réparties en 5 catégories qui présentent des caractéristiques homogènes en termes de densité de leur population et de leur bâti, mais aussi selon l’état de l'offre de logements.
Les seuils de densité déclenchant les aides sont déterminés pour chaque type urbain. Ils se placent à la hauteur de la densité moyenne constatée des programmes de logements autorisés en 2019.
Par conséquent, quelle que soit la densité urbaine, les efforts visant à augmenter la densité des bâtiments de manière égale sont encouragés.
Tout immeuble qui dépasse le seuil de densité urbaine est éligible à une aide.
La densité d'activité au titre du permis de construire délivré est déterminée par le rapport entre le total des m2 de logements et les m2 de surface foncière.
L'aide est octroyée pour chaque m2 de logement nouveau et dépassant le seuil de densité.
Le montant de l’aide est forfaitaire. L’aide accordée se porte à 100 € par m2 de surface nouvelle de logement construit au-dessus du seuil de densité pour les programmes dans lesquels au moins deux unités de logement sont autorisées à construire.
Cela signifie que les logements individuels ne sont pas donc pas éligibles à ce dispositif.
L’ARCD est un dispositif automatique qui ne nécessite aucune intervention de la municipalité.
Elle est versée une seule fois, à la fin de la période de construction.
La subvention est calculée à partir des données de la base de données Sitadel, qui comprend tous les permis de construire.
De plus, il faut savoir que l’aide est immédiate, mais limitée à 2 ans. Les permis de construire délivrés entre septembre 2020 et août 2021 ont été pris en compte dans le calcul de la subvention accordée en 2021, puis de septembre 2021 à août 2022 pour les aides accordées en 2022.
Selon le décret du 25 octobre 2021, près de 142 millions d'euros d'aides sont versés à 1 288 communes françaises.
Ces 1288 communes ont ainsi déposé 2499 permis de construire. 67 450 nouveaux logements vont ainsi être construits pour une surface de plus de 1,357 millions de m2.
Les principaux bénéficiaires en 2021 ont été :
Il est important de préciser que l’aide perçue n’est pas fonction de la taille de la ville, mais de ses efforts en matière de production de logements.
En 2022, le gouvernement français a souhaité faire évoluer le dispositif d'aide vers un dispositif de contractualisation centré sur les territoires défavorisés.
Le but est d’accompagner davantage les territoires dans lesquels la demande de logements augmente et où les dynamiques de relance doivent être renforcées. Pour cela, le ciblage des terrains avec des projets de construction se veut plus efficace.
08/03/2022
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Par arrêté du 4 mars 2022, la ministre de la transition écologique et le ministre de l'économie, des finances et de la relance, considérant que l'avis de la commission inter-filières de responsabilité élargi élargie des producteurs du 10 février 2022 est favorable à une prorogation d'agrément jusqu'au 31 décembre 2027, ont agréé Ecologic pour une nouvelle durée de six ans.
Ecologic offre sa solution www.e-dechets.com afin de pourvoir à la collecte et au recyclage des déchets d'équipements électriques et électroniques des entreprises, administrations et autres organisations.
Grâce à son agrément l'éco-organisme permet à ses clients un transfert de responsabilité dans la gestion de leurs déchets dès la collecte sur le site de l'entreprise ou de l'organisation.
15/02/2022
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Des chercheurs français ont découvert une mousse pour métaux e-dechets. Ce procédé chimique ouvre de nouvelles voies de recyclage des métaux contenus dans les DEEE avec une empreinte environnementale moindre.
Les e-dechets ou déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) contiennent systématiquement des métaux. Même en faible quantité. En effet, il y a toujours un peu de métal nécessaire pour produire les composants dans n'importe quel appareil électrique ou électronique. Pour la filière recyclage, la question de l’extraction et de la récupération de ces métaux est ainsi devenue un enjeu majeur.
Pour ce faire, on utilise un procédé appelé l’hydrométallurgie. On parle d’hydrométallurgie parce qu’il s’agit d’un procédé de traitement du métal par voie liquide. Il est question d'une technique qui consiste à solubiliser les métaux pour permettre leur purification. La solubilisation signifie placer dans une solution les métaux qui composent un minerai ou un concentré de matières pour les séparer. En effet, ce n’est que lorsque les composants sont séparés que chaque métal peut ensuite être valorisé.
L’hydrométallurgie est basée sur le principe de lixiviation. La lixiviation est un terme utilisé dans les domaines de la chimie, de la pharmacie ou encore des sciences du sol. Il s’agit d’une technique d’extraction de produits solubles avec un solvant. La lixiviation va ainsi être réalisée au moyen d'un acide comme l'acide sulfurique ou à l’aide d’un oxydant comme le chlore. Cependant, la lixiviation présente un inconvénient de taille : au cours du procédé, elle génère de grandes quantités d’effluents polluants comme le cyanure ou l’acide sulfurique.
C’est pour palier à cette difficulté que des chercheurs en chimie du laboratoire Sciences et ingénierie de la matière molle (CNRS/ESPCI Paris/Sorbonne Université) associés à une équipe de l’Institut de Recherche de Chimie Paris (CNRS/Chimie Paristech) ont conduit des études sur une mousse pour métaux e-dechets.
Ils ont réussi à mettre au point une alternative qui vise à utiliser des mousses au lieu des liquides de lixiviation. Le principal intérêt de ces mousses est qu’elles sont composées d’air pour une proportion variant de 74 % à 99 %. Par conséquent, le volume d’effluents polluants produits se trouve grandement diminué grâce à ce procédé.
Une première expérimentation a été menée sur le cuivre par lixiviation au moyen d’une mousse qui contenait de l’acide chlorhydrique. Cette mousse était stabilisée par de l’éther alkylique de polyoxyéthylène qui jouait le rôle de tensioactif. L’oxydant utilisé ici était l’O2 présent dans les bulles d’air. Les chercheurs ont pu démontrer l’efficacité du dioxygène dans une oxydation du cuivre en peu de temps grâce au transfert rapide à travers les mousses.
La bonne nouvelle pour le recyclage et la valorisation des déchets d’équipements électriques et électroniques vient ensuite.
En utilisant de l’ozone à la place de l’oxygène, ces mousses ont pu démontrer leur utilité dans des procédés de lixiviation de l’argent. Ce métal plus précieux que le cuivre est contenu dans de nombreux appareils électriques et électroniques. Son extraction et sa valorisation sont un exemple d’application très concrète de ces recherches. De l’argent mieux recyclé pour moins cher et par conséquent mieux réutilisé permettra de moins solliciter de ressources naturelles.
Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, il faut savoir que le procédé peut encore être étendu. En effet, d’autres métaux pourront être extraits grâce à ce processus. Cette découverte ouvre la voie pour de nouvelles possibilités de valorisation des métaux composants les DEEE avec un impact limité sur l’environnement.