Actualités visibles 31 à 40 sur 62
15/02/2022
Partager :
Des chercheurs français ont découvert une mousse pour métaux e-dechets. Ce procédé chimique ouvre de nouvelles voies de recyclage des métaux contenus dans les DEEE avec une empreinte environnementale moindre.
Les e-dechets ou déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) contiennent systématiquement des métaux. Même en faible quantité. En effet, il y a toujours un peu de métal nécessaire pour produire les composants dans n'importe quel appareil électrique ou électronique. Pour la filière recyclage, la question de l’extraction et de la récupération de ces métaux est ainsi devenue un enjeu majeur.
Pour ce faire, on utilise un procédé appelé l’hydrométallurgie. On parle d’hydrométallurgie parce qu’il s’agit d’un procédé de traitement du métal par voie liquide. Il est question d'une technique qui consiste à solubiliser les métaux pour permettre leur purification. La solubilisation signifie placer dans une solution les métaux qui composent un minerai ou un concentré de matières pour les séparer. En effet, ce n’est que lorsque les composants sont séparés que chaque métal peut ensuite être valorisé.
L’hydrométallurgie est basée sur le principe de lixiviation. La lixiviation est un terme utilisé dans les domaines de la chimie, de la pharmacie ou encore des sciences du sol. Il s’agit d’une technique d’extraction de produits solubles avec un solvant. La lixiviation va ainsi être réalisée au moyen d'un acide comme l'acide sulfurique ou à l’aide d’un oxydant comme le chlore. Cependant, la lixiviation présente un inconvénient de taille : au cours du procédé, elle génère de grandes quantités d’effluents polluants comme le cyanure ou l’acide sulfurique.
C’est pour palier à cette difficulté que des chercheurs en chimie du laboratoire Sciences et ingénierie de la matière molle (CNRS/ESPCI Paris/Sorbonne Université) associés à une équipe de l’Institut de Recherche de Chimie Paris (CNRS/Chimie Paristech) ont conduit des études sur une mousse pour métaux e-dechets.
Ils ont réussi à mettre au point une alternative qui vise à utiliser des mousses au lieu des liquides de lixiviation. Le principal intérêt de ces mousses est qu’elles sont composées d’air pour une proportion variant de 74 % à 99 %. Par conséquent, le volume d’effluents polluants produits se trouve grandement diminué grâce à ce procédé.
Une première expérimentation a été menée sur le cuivre par lixiviation au moyen d’une mousse qui contenait de l’acide chlorhydrique. Cette mousse était stabilisée par de l’éther alkylique de polyoxyéthylène qui jouait le rôle de tensioactif. L’oxydant utilisé ici était l’O2 présent dans les bulles d’air. Les chercheurs ont pu démontrer l’efficacité du dioxygène dans une oxydation du cuivre en peu de temps grâce au transfert rapide à travers les mousses.
La bonne nouvelle pour le recyclage et la valorisation des déchets d’équipements électriques et électroniques vient ensuite.
En utilisant de l’ozone à la place de l’oxygène, ces mousses ont pu démontrer leur utilité dans des procédés de lixiviation de l’argent. Ce métal plus précieux que le cuivre est contenu dans de nombreux appareils électriques et électroniques. Son extraction et sa valorisation sont un exemple d’application très concrète de ces recherches. De l’argent mieux recyclé pour moins cher et par conséquent mieux réutilisé permettra de moins solliciter de ressources naturelles.
Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, il faut savoir que le procédé peut encore être étendu. En effet, d’autres métaux pourront être extraits grâce à ce processus. Cette découverte ouvre la voie pour de nouvelles possibilités de valorisation des métaux composants les DEEE avec un impact limité sur l’environnement.
15/02/2022
Partager :
Chaque année, en France, 450 000 tonnes de déchets d'équipements électriques et électroniques ne sont pas collectés et correctement recyclés. Ces déchets sont, soit exportés illégalement, soit recyclés via des pratiques illégales.
Cela représente des dommages environnementaux importants ainsi que des dommages économiques et sociaux. Ces pratiques ne pourront être arrêtées qu'avec la coopération de tous les acteurs et pouvoirs publics du secteur.
Un quart des déchets électriques échappe à la filière de recyclage en France. Du fait des filières illégales, plus de 6 kg par personne s'échappent chaque année des filières de recyclage agréées DEEE.
195 000 tonnes de matériel volé dans les espaces publics ou à la déchetterie sont exportées illégalement.
Pour lutter contre ces pratiques, les déchetteries et les points de collecte sont sécurisés. Des actions en justice contre les trafiquants sont menées.
Pour aller plus loin dans la lutte contre l’exportation illégale des déchets électriques, une approche européenne commune d'identification et de contrôle des transferts transfrontaliers est nécessaire. De même qu'une coopération entre éco-organismes et administrations chargées de contrôler les exportations.
Il faut savoir qu’il est interdit d'inclure des équipements cachés, qui ne sont plus utilisés, et doivent donc être considérés comme des déchets, parmi des équipements neufs ou d'occasion exportés légalement.
Pour lutter contre ces pratiques, il est indispensable de modifier le cadre juridique des exportations. Cela peut se faire notamment en développant un meilleur système de traçabilité, tout en donnant aux douanes des outils pour renforcer les contrôles et les sanctions.
Environ 255 000 tonnes de DEEE, pourtant considérés comme des déchets dangereux, sont collectés par assimilation avec des déchets métalliques simples.
Ces pratiques sont réalisées par des récupérateurs de métaux non conventionnés avec des éco-organismes. Ils ne trient pas et ne dépolluent pas les DEEE collectés.
Depuis 2013, la législation a incité à faire évoluer les pratiques. Ainsi, des centaines de collecteurs de déchets sont actuellement conventionnés avec les éco-organismes. Ils trient les DEEE et les garantissent sans pollution avant recyclage.
Toutefois, près de 10 ans après la mise en place de cette loi, il reste encore approximativement 1000 gestionnaires de déchets non conventionnés qui ne se conforment pas à la réglementation et ne contribuent pas à la filière agréée.
Depuis 2005, les déchets d'équipements électriques et électroniques doivent faire l'objet d'un traitement spécifique pour limiter l'épuisement des ressources naturelles, permettant l'élimination des matières dangereuses qu'ils contiennent et le recyclage des matériaux.
Ces centaines de milliers de tonnes de déchets qui n’ont pas fait l’objet d’une dépollution ou qui sont illégalement exportés par les acteurs agréés, représentent des dommages environnementaux importants.
Par exemple, un réfrigérateur pesant 53 kg équivaut à 930 kg de CO2 rejetés dans l'atmosphère s’il n’est pas dépollué, soit la quantité de CO2 absorbée par environ 8 000 arbres sur 1 an.
Il est important de mentionner que ce sont 5 000 emplois supplémentaires qui pourraient être créés chez les acteurs agréés pour effectuer la dépollution et recycler les DEEE qui échappent actuellement aux radars.
L’État a un rôle prépondérant à jouer au travers de :
13/12/2021
Partager :
Tous les trois ans, les opérateurs sous-traitants d'Ecologic sont consultés pour assurer les opérations d'enlèvement, de regroupement ainsi que celles de traitement (dépollution, recyclage et valorisation) des DEEE issus des ENTREPRISES et ADMINISTRATIONS sur la période 2022-2025.
Agréé par l’Etat, Ecologic recherche des prestataires à même de lui fournir une solution optimisée, regroupant savoir-faire opérationnel, respect de la réglementation et tarifs pertinents, dans le cadre défini par l'éco-organisme et les pouvoirs publics.
Cette consultation au niveau national permet de mailler l'ensemble du territoire français par départmenent. Grâce à cette méthode, Ecologic offre à ses clients le choix opérationnel et logistique le plus efficient sur un territoire donné.
Ce cadre prévoit la capacité technique et administrative de prendre en charge les quatre flux composant les DEEE :
En parallèle, les candidats devront remplir toutes les conditions relatives au respect du droit du travail.
Le contrat sera effectif durant trois ans, sur la période du 01/04/2022 au 31/03/2025 et verra les prestataires retenus œuvrer en relation directe avec Ecologic, dans le cadre de sa solution intégrée de traçabilité opérationnelle.
Cette durée vise à assurer à nos partenaires des volumes suffisants et un marché dans la durée afin de leur permettre les investissements nécessaires pour assurer la performance de notre filière.
Les postulants ont jusqu’au 16 janvier 2022 pour répondre à la consultation de l’éco-organisme.
07/12/2021
Partager :
Chaque année le 8 décembre, c’est la journée mondiale du climat. Cet événement a été créé par des ONG internationales françaises et belges pour rappeler l’importance de la menace du réchauffement climatique et la nécessité d'agir pour préserver la planète de ses effets. e-dechets vous dit tout sur cette journée spéciale qu’on appelle aussi la journée mondiale contre le changement climatique.
Au moins une fois par semaine, on entend parler du réchauffement climatique et de ses implications pour l'avenir de la planète. Il faut dire que la situation que nous vivons est particulièrement grave. Pourtant, les mesures qui sont prises ici et là ne sont pas suffisantes pour arrêter ce phénomène.
L'étude de la planète depuis sa formation montre l'alternance de périodes chaudes et glaciaires, qui ont toutes eu des conséquences très importantes pour la survie des espèces.
Aujourd’hui, la différence vient du développement de l’espèce humaine. L’impact des activités humaines s’est tellement accru au cours du siècle dernier qu’il met en danger la survie des toutes les espèces vivant sur Terre, y compris l’homme lui-même.
En effet, pour continuer à vivre comme nous le faisons aujourd’hui sans épuiser les richesses naturelles, il nous faudrait les ressources de 3 planètes au minimum…
Il apparaît ainsi évident que la situation ne peut plus durer. Nous devons adopter les mesures nécessaires pour que les générations futures d’êtres humains puissent continuer à vivre sur cette planète qui est la seule que nous ayons.
Le réchauffement climatique d'origine humaine aura des conséquences dramatiques pour les océans, la cryosphère et la production alimentaire mondiale.
Les océans ont absorbé environ 25% des émissions de gaz à effet de serre produites par l'homme depuis les années 1980. En conséquence, ils sont plus chauds, plus acides et moins salés.
La concentration d'oxygène dans le milieu marin a diminué de 2 % en 60 ans et devrait encore baisser de 3 ou 4 points si les émissions de CO2 restent au même niveau.
En raison du réchauffement et de l'acidification, les réserves alimentaires issues des eaux tropicales peu profondes pourraient être réduites de 40 %, ce qui mettrait en péril notre capacité à nourrir la population mondiale.
Les vagues de chaleur marines sont plus fréquentes, plus intenses et plus étendues, comme celles qui ont ravagé la grande barrière de corail australienne. Les coraux, dont dépendent l'alimentation et la protection d'un demi-milliard de personnes, ne devraient pas survivre à un réchauffement de surface de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels.
D'un autre côté, la fréquence des événements extrêmes de type El Niño - qui provoquent des incendies de forêt, des maladies et affectent les cyclones - devrait doubler si les émissions ne sont pas réduites.
La hausse du niveau des mers pourrait faire déplacer 280 millions de personnes dans le cas d’un scénario optimiste avec une augmentation contenue de 2 °C seulement de la température mondiale par rapport à l'ère préindustrielle.
Avec un accroissement prévisible de la fréquence des cyclones, de nombreuses mégapoles côtières, mais aussi de petits États insulaires, seraient touchés par des inondations chaque année à partir de 2050.
Il faut ajouter que la fonte irrépressible des glaciers de toute la planète va considérablement amplifier la hausse du niveau des océans.
Jusqu'à 99 % du pergélisol, la couche du sol qui reste gelée en permanence, pourrait fondre d'ici à 2100 si le réchauffement climatique continue au même rythme et libère davantage de gaz à effet de serre.
Toutefois, dans un scénario optimiste, la zone touchée pourrait être limitée.
Malgré tout, les niveaux de mercure et de substances toxiques dans l'eau potable devraient augmenter avec la fonte des glaciers et du pergélisol, dont on estime qu'ils contiennent près de 800 000 tonnes de mercure.
Si les températures mondiales augmentent de 2°C en moyenne, le risque d'insécurité alimentaire sera très élevé, alors même que ce sera environ 9 milliards de personnes qui devront être nourries en 2050.
En effet, il faut savoir que la production alimentaire mondiale baisse de 10% chaque fois que la température augmente d’un degré.
20/10/2021
Partager :
L’Union Européenne intègre des normes environnementales qui réglementent les secteurs de la réfrigération et de la climatisation. La F-Gas est l’une de ces réglementations qui a pour objectif de réduire l’utilisation des gaz à effet de serre et d’interdire l’utilisation des HydroFluoroCarbures d’ici à 2030.
Lisez cet article proposé par e-dechets pour en savoir plus sur les origines et la mise en œuvre de la réglementation F-Gas.
Avant d'aborder la nouvelle réglementation F-Gas II, il est utile de revenir quelques décennies en arrière pour comprendre le contexte dans lesquels s'inscrivent sa création et sa mise en œuvre.
Tout d’abord, il faut savoir que le secteur de la réfrigération et du froid a un réel impact direct sur l'environnement à cause des fluides frigorigènes utilisés. Par conséquent, il a longtemps été un problème majeur dans la lutte contre l'appauvrissement de la couche d'ozone et le réchauffement climatique.
Ainsi, une fois le Protocole de Montréal signé en 1987, la communauté internationale a accepté d'interdire certains gaz contenus dans les fluides frigorigènes en raison de leur effet prouvé sur l'appauvrissement de la couche d'ozone. Cette interdiction concerne notamment :
Les CFC, les ChloroFluoroCarbures, comme le R-12 ou le R-11.
Les HCFC, les HydroChloroFluoroCarbures, comme le R-22, le R-408A ou le R-409A.
Plus tard, on découvrit aussi qu'ils ont un PRC, un potentiel de réchauffement climatique, très important, et donc qu'ils contribuent également à l'effet de serre.
Afin d'accompagner progressivement les industries du secteur de la réfrigération et de la climatisation dans cette transition, un calendrier des restrictions et interdictions des fluides frigorigènes a été créé en fonction de leur potentiel de réchauffement climatique.
Les CFC et HCFC, qui appauvrissent la couche d'ozone, ont été très rapidement remplacés par des gaz fluorés, des HFC, des HydroFluoroCarbures, à très faible impact sur la couche d'ozone.
Bien que les HFC soient peu toxiques, ils ont un PRC très élevé et participent directement à l'effet de serre. Ils devront donc être remplacés par des gaz plus respectueux de l'environnement comme le CO2.
L'industrie de la réfrigération se trouva ainsi contrainte et forcée de s'adapter et de trouver des substituts à ces gaz interdits.
C'est pourquoi de nouvelles décisions ont été prises en 1997, avec la signature du protocole de Kyoto, pour lutter contre les gaz à effet de serre fluorés.
Le protocole est entré en vigueur en 2005, annonçant la mort programmée des HFC.
Afin d'atteindre les objectifs de ses membres, l'UE a introduit en 2006 la directive européenne 842/2006 sur les gaz à effet de serre, dite règlementation F-Gas.
Cette directive doit être appliquée par tous les états membres de l’union Européenne.
Puis, la F-Gas I a été remplacée par le règlement européen n° 517/2014, plus connue sous la dénomination de réglementation F-Gas II.
La réglementation F-Gas II est applicable depuis le 1er janvier 2015.
Il s'agit notamment d'accélérer plus rapidement la réduction des émissions de gaz interdits à effet de serre, les HFC, encore utilisés sur le marché de la réfrigération.
Diviser par 5 les émissions de CO2 à l’horizon 2030.
Pour cela, le volume de fluides frigorigènes utilisés sur le marché est soumis à des quotas répartis entre producteurs et importateurs. Ils sont gérés par la Commission Européenne.
Ainsi, pour appliquer la réglementation F-Gas, ces quotas sont revus à la baisse régulièrement depuis 2015 pour qu’en 2030 il n’y ait plus d’utilisation de HFC hormis dans le cadre de l’entretien de parc machine installé.
2015 : Interdiction totale des gaz fluorés CFC et HCFC
2020 : Interdiction de mise sur le marché et d’utilisation des fluides frigorigènes qui ont un PRC supérieur ou égal à 2 500.
2022 à 2025 : Interdiction d’utilisation des fluides frigorigènes qui ont un PRC supérieur ou égal à 1 500.
2030 : Interdiction totale des fluides frigorigènes qui ont un PRC supérieur ou égal à 150.
01/10/2021
Partager :
L’opération de collecte solidaire en entreprise Recycler c’est aider a démarré le 1er octobre 2021. Les entreprises partenaires ont jusqu’au 31 décembre 2021 pour faire grimper le compteur au profit de la recherche !
13/09/2021
Partager :
Ecologic, éco-organisme agréé par l'Etat, acteur engagé dans la DEEE et dans la promotion du Développement Durable en France, vous explique ce qu’est la SEDD 2022. La SEDD vise à promouvoir les actions en faveur des Objectifs de Développement Durable validés par l’ONU. Ces ODD sont formalisés dans l’agenda 2030, avec des objectifs précis pour chacun d’entre eux. Lisez la suite pour en savoir plus sur la SEDD, Semaine Européenne du Développement Durable, édition 2022
La Semaine Européenne du Développement Durable, ou SEDD, est une initiative européenne qui vise à stimuler et à rendre visibles les activités, les projets et les événements qui favorisent le développement durable et les objectifs de développement durable (ODD). Elle a pour but d’encourager et de promouvoir les actions et les projets en faveur du développement durable.
C’est ainsi l’occasion de mettre en lumière un grand nombre d’actions diverses qui auront lieu partout sur le territoire français et européen.
l’ONU a listé et validé 17 objectifs de développement durable, appelés aussi les ODD. Voici ces ODD :
Les ODD indiquent les priorités sur lesquelles nous devons axer nos efforts pour instaurer un avenir durable et meilleur pour tous. Ils correspondent aux défis mondiaux actuels. Ces objectifs sont interdépendants les uns des autres. Aussi doivent-ils être améliorés conjointement. C’est pour cela qu’il est important d’atteindre leurs objectifs respectifs d’ici à 2030. La SEDD, Semaine Européenne du Développement Durable, est ainsi l’occasion de mettre en avant une multitude d’actions ayant lieu en France et en Europe. L’édition 2022 aura lieu du 18 septembre au 8 octobre 2022. Avec un temps fort le 25 septembre 2022 qui correspondra au 7ᵉ anniversaire de l’agenda 2030.
À ce jour, 44 projets français ont été inscrits sur la plateforme européenne dédiée.
Vous pouvez y consulter les événements inscrits, via une carte interactive. Cette année, le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a choisi de valoriser 20 projets jugés particulièrement inspirants.
Ils seront mis en avant grâce à des interviews des porteurs des projets, des vidéos, des articles, des posts sur les réseaux sociaux…
Les actions seront choisies selon plusieurs critères tels que le public visé par le projet, son originalité, sa créativité ou son éventuelle dimension européenne…
Une première sélection a concerné les actions déposées avant le 30 juin 2022. Ce sont alors 10 projets qui ont été retenus. La seconde phase de sélection a lieu du 15 août au 15 septembre. Cela signifie qu’il est encore temps d’inscrire vos projets pour participer à la SEDD 2022.
Quelle que soit la nature ou le statut de votre structure ou organisation, vous pouvez participer à la SEDD. Ainsi, les inscriptions sont possibles pour les :
Le critère primordial pour participer est de promouvoir le développement durable. Voici quelques exemples d’initiatives qui peuvent être mises en place dans le cadre de la SEDD :
Certaines initiatives visent à lutter contre le gaspillage alimentaire et contre la production de déchets comme :
La création d’œuvres d’art par des enfants en utilisant des déchets comme matériaux premiers.
La récupération de fruits et légumes invendus à l’issue des marchés pour qu’ils soient proposés à des personnes en difficulté.
La remise au goût du jour de la consigne pour les bouteilles en verre...
D’autres projets ciblent plus particulièrement la protection de la nature comme :
La sensibilisation aux gestes écocitoyens.
La découverte de zones humides pour mieux expliquer ensuite les besoins de protection de ces écosystèmes fragiles...
D’autres actions encore sont plurithématiques comme des journées du Développement Durable ou des festivals dédiés.
Enfin, il existe également des initiatives dont le but est de partager des outils de communication et d’information pour contribuer à la sensibilisation du plus grand nombre à ces enjeux mondiaux :
MOOC sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) dans le secteur agroalimentaire.
Fresque murale à visée pédagogique (fresque climat, fresque numérique responsable…).
Projet éducatif coopératif pour les écoles...
Toutes les administrations ou établissements publics peuvent inscrire des projets pour participer à la SEDD. Cela peut être des centres de recherche, des établissements scolaires ou universitaires.
Mais la participation à la SEDD n’est pas réservée qu’aux organismes publics.
Les entreprises, les associations, les ONG et même les citoyens peuvent enregistrer des initiatives pour promouvoir le développement durable dans le cadre de la Semaine Européenne du Développement Durable.
Il nous reste 8 ans pour atteindre les objectifs de l’agenda 2030.
Au travers de la SEDD, chacun peut devenir acteur du développement durable et contribuer à l’atteinte de ces objectifs.
En plus d'apporter votre contribution à l’atteinte des ODD, vous pouvez retirer un autre bénéfice de votre participation à la Semaine Européenne du Développement Durable :
Trouvez une idée d’initiative que vous pourriez mettre en place pour promouvoir le développement durable.
Enregistrez votre projet sur le site internet de la SEDD pour rendre votre initiative visible par tous.
Puis préparez votre action.
Faites-en la promotion sur vos réseaux sociaux et via vos canaux de communication habituels : site web, affiches, flyers, journaux...
N’hésitez pas à participer aux initiatives prévues près de chez vous et à faire partager vos expériences.
Vous pouvez prendre connaissance des actions prévues sur le site de la SEDD 2022. Il y en a partout en France et dans toute l’Europe !
La gestion des DEEE répond à une majeure partie des ODD, c’est une action emblématique à fort impact RSE. Nous pouvons vous accompagner via nos solutions la plupart gratuite pour mettre en place les bonnes pratiques dans votre organisation.
Vous êtes décidés ? Vous allez proposer un événement pour participer à la SEDD 2022 ? Bravo !
Et si vous n’en êtes pas encore là dans votre démarche RSE, vous pouvez commencer par la solution RSE proposée par e-dechets.
21/06/2021
Partager :
Ecologic maintient son seuil de gratuité à 250 kg jusqu'au 30 septembre 2021.
Afin d'accompagner les entreprises et organisations,notamment les PME à l'heure du déconfinement et du retour sur le lieu de travail, le seuil de gratuité fixé temporairement à 250 kg est maintenu pour toute le France pendant tout l'été.
Ce seuil de 250 kg correspond à environ une palette de 1 m3 de déchets électriques et électroniques. Tous les appareils électriques sont concernés : informatique, chaufage et traitement de l'air, froid commercial, sports et loisirs, bricolage, entretien, electroménager... Il 'sagit des petits équipements et des plus gros qui fonctionnent grâce à une prise électrique, une batterie ou une pile.
02/06/2021
Partager :
Le 5 juin 2021, c’est la journée mondiale de l’environnement. D’accord, mais qu’est-ce que c’est exactement ? Pourquoi une journée mondiale de l’environnement ? Et à quoi ça sert ? Qui est concerné ? Qui l’organise ?
Dans cet article, e-dechets vous explique tout ce qu’il faut savoir sur la journée mondiale de l’environnement 2021.
Cette date est une excellente occasion de participer à l'Opération WEeeTRI !
La journée mondiale de l’environnement, ou JME, existe depuis 1972, sur l’initiative de l’ONU. Elle a été créée lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement à Stockholm.
Elle a lieu tous les ans le 5 juin. Chaque année, un enjeu et un thème particuliers sont mis en avant par un nouveau pays hébergeur.
Le pays qui accueille l’événement met en avant les difficultés auxquelles il fait face au niveau environnemental. Ainsi, en 2019, la Chine avait axé la JME autour de la pollution de l’air. En 2020, la Colombie avait choisi le thème “C’est le temps de la nature”.
Les pays participants sont invités à proposer des actions pour aider à résoudre ces problématiques. En effet, il faut rappeler que l’enjeu est mondial et nous concerne tous : celui de la préservation de notre environnement et de notre planète.
La journée mondiale de l’environnement a plusieurs objectifs :
Proposer des cas concrets de défis environnementaux associés à des plans d’actions.
Rendre les populations actives face à ces problématiques majeures.
Faire comprendre que les solutions doivent être mises en place au niveau collectif.
Faire travailler ensemble les différentes nations vers un même but.
Pour cette édition 2021, le pays hôte qui va accueillir les principales manifestations organisées à cette occasion est le Pakistan.
Le thème retenu est la “restauration des écosystèmes, ensemble”.
Le slogan est : Réimaginer. Recréer. Restaurer.
Plusieurs hashtags sont mis en avant pour cette JME : #GénérationRestauration, #GénérationReforestation et bien sûr #JournéeMondialeDelEnvironnement.
Les écosystèmes sont des milieux caractérisés par l’interaction entre les organismes qui y vivent : les plantes, les animaux, les personnes avec leur environnement. Un écosystème peut être naturel ou artificiel comme une ville ou une exploitation agricole.
La journée mondiale de l'environnement a pour thème la restauration des écosystèmes pour deux raisons :
La destruction d'écosystèmes signifie la diminution du nombre de puits de carbone, tels que les forêts et les tourbières. Or ces puits de carbone sont essentiels pour absorber le CO2 émis. Ils sont d’autant plus cruciaux en cette période où notre planète est déjà fragilisée. Après une trop longue période de surexploitation des ressources, le changement climatique est devenu indéniable.
La pandémie de COVID-19 montre également à quel point la perte des écosystèmes peut avoir de graves conséquences sur l’humanité. En effet, ce sont les actions de l’Homme qui ont créé les conditions favorables au développement de nouveaux agents pathogènes comme les coronavirus.
Deux axes sous-tendent cet objectif de restauration des écosystèmes :
Arrêter les dommages, inverser les mécanismes et prévenir les impacts environnementaux.
Passer de l'exploitation des ressources naturelles à leur restauration.
Seuls des écosystèmes en bonne santé permettront de produire suffisamment de nourriture pour l’ensemble de l’humanité de manière durable. Ils permettent également de lutter contre le changement climatique et de préserver la biodiversité.
Cette Journée mondiale de l'environnement 2021 marquera le début de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes. Il s’agit d’une mission mondiale visant à revitaliser des milliards d'hectares de toutes natures : forêts, terres agricoles, montagnes, plaines… jusqu’aux profondeurs de la mer. Le tout sur une superficie plus grande que la Chine.
Vous aussi, vous pouvez contribuer à la journée mondiale de l’environnement 2021.
La gestion des DEEE est un enjeu majeur qui contribue à 11 des 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU.
Bien gérer ses DEEE permet d’éviter les pollutions par dissémination dans l’environnement et en même temps préserver nos ressources en évitant de nouvelles extractions, ces deux points contribuent très directement à la préservation de nos ecosystèmes à l’échelle mondiale.
Pour passer à l’action sur ce sujet, vous pouvez proposer à vos collaborateurs de s’engager à vos côtés pour collecter les appareils électriques et électroniques de votre entreprise, mais aussi de leurs domiciles via le dispositif WE(ee)TRI proposé par e-dechets.
01/04/2021
Partager :
Ecologic accompagne au mieux ses clients et partenaires de façon très pratique depuis le 15 décembre 2020 pour les aider dans les difficultés qu'ils pourraient rencontrer dans la gestion et l'évacuation de leurs déchets pendant la crise sanitaire qui se poursuit. Jugé comme très pratique par de nombreux clients, Ecologic a décidé de maintenir ce dispsoitif jusqu'au 30 juin 2021.
Afin de soulager les logistiques et pour pouvoir déclencher plus facilement des demandes d'enlèvement sur les sites clients, le seuil de gratuité historique de 500 kg est abaissé à 250 kg, ce qui correspond à peu près à une palette bien conditionnée.
Ce soutien exceptionnel sera maintenu jusqu'au 30 juin 2021 pour toute demande faite sur e-dechets.com. N'attendez plus et faites dès à présent votre demande d'évacuation, nous vous contacterons sous 72H max pour convenir de la date du rendez-vous et interviendrons dans les 10 jours maximum.